Des marquages ​​routiers plus performants constituent-ils un investissement rentable en matière de sécurité ?

Le marquage routier joue un rôle important dans la sécurité routière et dans l’optimisation de l’utilisation de l’espace routier. Ils contribuent à fournir des informations qui ne peuvent pas être facilement transmises à l'aide de panneaux montés. De plus, la signalisation appliquée directement sur la chaussée offre une forme de message continu qui peut être observée lorsqu'un panneau monté en accotement est dissimulé.

Les marquages ​​routiers sont disponibles dans une variété de formats, notamment par pulvérisation, thermoplastique, chape et extrusion, mais tous doivent répondre à des exigences strictes en matière de visibilité.

Une récente recherche collaborative européenne a établi que la distance minimale à laquelle les marquages ​​routiers doivent être visibles pour les conducteurs doit être équivalente à deux secondes de temps de trajet. Plusieurs facteurs déterminent la distance à laquelle un marquage routier est visible. La plupart d'entre eux sont liés au conducteur, par exemple à la vision du conducteur, à la puissance des phares, à la propreté de la voiture, ou sont inévitables, par exemple la pluie ou l'éblouissement des véhicules venant en sens inverse. Cependant, la composition du marquage routier peut être conçue pour optimiser sa visibilité dans diverses conditions. Par exemple, la couleur vive des marquages ​​routiers est maintenue grâce à l'utilisation de pigments de dioxyde de titane, et l'accumulation de saleté sur les marquages ​​peut être évitée en ajoutant du dioxyde de titane cristallisé. Une telle accumulation de saleté sur les marquages ​​est susceptible de réduire leur visibilité.

La majorité de la lumière émise par les phares, qui frappent la surface de la route, est soit réfléchie vers l'avant, soit absorbée par la surface de la route elle-même, avec seulement une fraction de la lumière réfléchie vers les yeux du conducteur. La rétroréflexion est appelée la réflexion de la lumière vers la source lumineuse. À mesure que le coefficient de luminance rétroréfléchie augmente, lorsque la lumière des phares qu'un marquage routier renvoie au conducteur est plus grande, la visibilité du marquage routier sera également plus grande, notamment par mauvais temps et la nuit.

Les additifs tels que le dioxyde de titane et autres ne créent pas de rétroréflexion pour améliorer la luminescence des marquages ​​routiers. Au contraire, la rétroréflexion est augmentée par l'ajout de billes de verre, améliorant ainsi la visibilité nocturne des marquages ​​routiers. Une fois que le faisceau du phare pénètre dans la perle de verre, il atteint le marquage routier pigmenté et est réfléchi vers le conducteur de la voiture. En conséquence, le marquage routier semble s'éclairer et la visibilité du marquage routier est donc considérablement augmentée. Les marquages ​​routiers, qui contiennent des billes de verre haute performance, sont cinq fois plus brillants que les marquages ​​routiers qui n'en contiennent pas.

Le niveau de rétroréflexion atteint par les billes de verre est déterminé par la qualité du verre et la taille des billes. La géométrie de 30 mètres est utilisée pour déterminer le niveau de rétroréflectivité. Il s'agit de la quantité de luminescence réfléchie à une hauteur de conducteur de 1,2 m, une distance d'éclairage de 30 m et une hauteur de phare de 0,65 m.7 Il est recommandé d'avoir une rétroréflectivité minimale de 120 mcd/m2/lux sur un surface sèche.

Habituellement, les billes de verre utilisées dans le marquage routier ont un indice de réfraction compris entre 1,5 et 1,9. Ils sont développés dans une large gamme de tailles allant de 100 à 1500 microns de diamètre et avec différents degrés de rondeur. Pendant la production, les billes de verre peuvent être combinées dans le matériau de marquage routier (billes intermix) ; peut être ajouté lors de l'application du marquage routier (goutte sur cordons) ; ou peut être appliqué sur la surface des marquages ​​routiers nouvellement appliqués avant qu'ils ne soient pris (perles goutte-à-goutte).

Il est important que les billes soient encastrées sur au moins 50 % de leur diamètre pour éviter qu'elles ne se déplacent. Cependant, le niveau de rétroréflexion diminue lorsque le degré d'encastrement des billes augmente ; il est donc nécessaire de parvenir à un équilibre efficace. On s'attend à ce que certaines perles soient recouvertes du matériau de marquage, mais celui-ci sera bientôt éliminé par la circulation.

De plus, la qualité de la rétroréflexion produite par les billes de verre dépend de la rondeur et de la taille des billes, de la viscosité du matériau de marquage routier et de la quantité de billes ajoutées au marquage routier. Les billes plus grosses avec des surfaces plus lisses et plus rondes permettent les performances rétroréfléchissantes les plus élevées. Un niveau de distribution efficace des billes de verre est de 400 à 600 grammes par mètre carré de marquage routier.

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